2022.04.28 - Pensées sur l’Occident et autres broutilles…
Ce groupe de
pays connus sous le sigle « Occident » …
- ces pays Occidentaux
représentant un peu moins que 14% de la population mondiale et se déclarant eux
même être la « Communauté International », prétendant représenter le sommet de
la « Civilisation Humaine », se targuant d’êtres des Nations souveraines :
cette souveraineté n’étant qu’une feuille de vigne cachant la réalité qui est
que toutes ces Nations ne sont que des Satrapies de l’Empire anglo-américain, leurs
dirigeants, leurs chefs de gouvernements, ne sont en réalité rien d’autres que
des administrateurs coloniaux de l’Empire. Ces pays Occidentaux s’arrogeant le
droit de décider unilatéralement de ce qui est le « Droit
International » et quelles sont les « Règles morales et éthiques »
globales en vigueur, (naturellement « obligatoirement » valable pour
tout autres Pays, Nations et Peuples) … prétendant détenir un « Droit
Moral Supérieur » … en fait de décider de ce qui est « Juste ou
Faux », de ce qui est « Bon ou Mauvais », ces pays Occidentaux ne
sont en réalité qu’un ramassis de Nations dépravées, dégénérées et hypocrites.
Sur leurs
drapeaux ils portent fièrement les plastrons « Démocratie », « Paix »,
« Justice », « Droit de l’Homme », « Globalisme et
Libre échange ». Mais qu’en est-il en réalité ?
Empire
Perse, Empire Romain, Empire Mongol et une multitude d’autres Empire ont par le
passé conquis de grand territoire… Mais tout cela est le passé, le Temps des
Empire est révolue, du moins c’est ce que l0on essai de nous insuffler, de nous
faire croire ; de nos jours des Nations indépendantes et Souveraines choisissent
librement leur chemin politique, sociétal et culturel …
Ah bon !
Et bien NON les empires n'ont pas disparu. Alors que le monde devient de plus
en plus conscient des méfaits de ce nouvel Empire, les créateurs d’Empire sont
juste devenus plus sournois et plus méchants. Dans le passé les empires
s’embarrassaient peu avec la « Légalité », ils avaient l'habitude de conquérir
ouvertement des territoires étrangers parce qu'ils voulaient les posséder. Ils
avaient l'habitude de clouer ceux qui les défiaient à un morceau de bois ou de
les pendre en public, de nos jours ils doivent passer par tout un processus de
guerre plus ou moins légale, sont obligés de prétendre qu'il s'agit de
"liberté, de justice, de démocratie, de droits de l’Homme".
***
La guerre
en Ukraine est-elle une bonne Guerre ?
Bien sûre
que NON !
Aucune
Guerre n’est bonne ! Pourtant certaines Guerres sont nécessaires et
justifiées, et là OUI la Guerre en Ukraine est justifiée. Il est clair que
l’armée ukrainienne préparait une offensive en vue de récupérer les territoires
autonomes de Donbass. Il est également clair que les « Unités du
SBU » et autres « Unités Spéciales » ukrainiennes (que l’on peut
aisément comparer à la « Gestapo » et aux « Waffen SS » et
autres troupes spéciales du troisième Reich) auraient sans hésitations pratiqué
un « Nettoyage Ethnique », avec la bénédiction des têtes pensantes et moralistes Occidentales.
Et soyons
très clair, pour que la Russie (post Union Soviétique), dans le domaine
« Crimes de Guerre », arrive à un casier judiciaire aussi chargé que
celui des pays Occidentaux il faudra de longues années d’interventions
militaires tous azimuts.
Quant aux
accusations directes de « Crimes de Guerre » contre le Président
Vladimir Poutine on ne peut que sourire.
A propos, petite
question au sujet d’interventions militaires occidentales, hypocritement
nommées « Interventions Humanitaires » … les dirigeants politiques et
militaires des pays membres de l’OTAN, les généraux commandant les forces
armées nationales des pays membres de l’OTAN, tous ces gens criant au loup et
accusant la Russie et le Président Vladimir Poutine de tous les maux, vices et
crimes, ne sont-ils pas eux même des « Criminels de Guerre » ?
Où étaient
les accusations de « Crimes de Guerre » contre les dirigeants
occidentaux lors de la Guerre d’Agression contre la Serbie (Yougoslavie) ?
…
Souvenons-nous
des faits : Le 24 mars 1999, l'OTAN avait lancé sa guerre aérienne contre
la Serbie. Pendant soixante-dix-huit jours, l'OTAN a bombardé des hôpitaux, des
écoles, des usines hydrauliques et des usines chimiques serbes sans mandat de
l'ONU. Donc suivant le droit international une Guerre d’agression illégale.
Pour les dirigeants des pays membres de l’OTAN il était urgent d'intervenir
pour éviter un "nettoyage ethnique", de nouvelles
"expulsions" et une "catastrophe humanitaire". Ces
affirmations ont été réfutées depuis longtemps, comme l'a déjà confirmé à
maintes reprises l'ancien lieutenant-colonel Jochen Scholz, ancien conseiller
auprès de l'inspecteur général de la Bundeswehr au ministère de la Défense.
Jusqu'au dernier jour avant l'attaque, les rapports de situation de l'Office de
renseignement de la Bundeswehr destinés aux députés du Parlement ne parlaient
que d'une guerre civile sanglante entre les soldats de l'UCK et l'armée serbe…
Dans un
film d'Arte de l'ORB de l'été 1999, réalisé par Sascha Adameck et intitulé « Bombes
sur les usines chimiques », le général britannique et ancien commandant de
la force de protection des Nations unies en Bosnie, Michael Rose, expliquait : « L'objectif
était de mettre hors d'état de nuire et de détruire la machinerie militaire de
Milošević. Mais cela s'est soldé par un échec. On a alors élargi la liste des
cibles à ce qu'on appelle les cibles civilo-militaires, c'est-à-dire les ponts,
les routes, l'approvisionnement en électricité, les hôpitaux et même les
stations de télévision ».
L'OTAN a
délibérément attaqué des hôpitaux, des écoles, des monastères et des
entreprises industrielles civiles.
L'OTAN a
détruit ou endommagé 60 ponts, 110 hôpitaux, 480 bâtiments scolaires, 365
monastères, le centre de télévision, l'approvisionnement en électricité et en
eau, 121 entreprises industrielles. 2500 personnes ont trouvé la mort. Outre
l'utilisation de plus de 30 000 obus à l'uranium sur plus de 80 sites, le
bombardement délibéré des grands centres chimiques de Pančevo, Novi Sad et Bor
est considéré à ce jour comme un crime de guerre particulièrement cynique.
Le 4 avril
1999, douze jours après le début des frappes aériennes, des missiles ont frappé
pour la première fois la raffinerie de Pančevo. La fuite de pétrole a brûlé
pendant deux semaines.
Le 6 avril
1999, des bombardiers à longue portée ont attaqué l'ancienne raffinerie de
pétrole de Novi Sad. 80 000 tonnes de pétrole se sont déversées et 20 000
tonnes ont brûlé. Un énorme nuage de suie, de goudron, de particules de
pétrole, de dioxyde de soufre et d'oxydes d'azote s'est abattu sur la ville.
Les 15 et
18 avril 1999, et même le 8 juin, peu avant le cessez-le-feu, l'OTAN a
entièrement détruit le centre chimique serbe de Pančevo. Quelques années
auparavant, il avait été modernisé avec l'aide des Etats-Unis. Des missiles
guidés ont frappé l'usine d'engrais, la raffinerie de pétrole, l'usine de PVC
et, au mètre près, un réservoir encore à moitié plein de 450 tonnes de chlorure
de vinyle, le précurseur cancérigène pour la fabrication du PVC. C'était l'un des
réservoirs que la direction de l'usine avait encore signalé à l'OTAN comme
étant particulièrement dangereux. Bien que 8000 tonnes d'ammoniac aient été
transportées en Roumanie à titre préventif, des centaines de tonnes de ce gaz
mortel se sont également échappées.
C'est ainsi
qu'un nuage de gaz toxique de 20 kilomètres de long s'est répandu pendant plus
de dix jours sur les faubourgs de Belgrade, dans les greniers à légumes et à
blé de Serbie. 40.000 personnes ont été évacuées. La concentration de chlorure
de vinyle à elle seule a parfois atteint 10.600 fois la valeur limite
internationale. Lorsque le vent a tourné, le nuage a continué à ramper vers la
Bulgarie, la Roumanie et la Hongrie. Même à 550 kilomètres au sud, les
scientifiques de la station universitaire grecque de Xanthi ont mesuré des
dioxines hautement toxiques et des composés d'hydrocarbures aromatiques
polycycliques.
La Serbie
compte aujourd'hui le plus grand nombre de cas de cancer du poumon en Europe.
Quelques
années seulement après la fin de la guerre, des médecins serbes comme l'éminent
oncologue de Belgrade Vladimir Čikarić et la neurologue Danica Grujičić
observent déjà une augmentation spectaculaire du taux de cancer et de la
mortalité. Aujourd'hui, la Serbie est en tête des pays européens pour le cancer
du poumon et du sein. Ce n'est qu'en mai 2018 que des médecins ont pu obtenir
du Parlement de Belgrade, orienté vers l'Ouest, la création d'une commission
d'enquête sur toutes les conséquences des attaques avec des munitions à
l'uranium et sur l'industrie chimique.
Pour la
toxicologue Ursula Stephan de Halle/Saale, le bombardement des entreprises
chimiques serbes est jusqu'à aujourd'hui une guerre chimique préméditée et
impunie qui a fait des milliers de victimes de dommages à long terme en toute
connaissance de cause. En 1999, lorsque toutes les associations
environnementales allemandes se sont tues sur le sujet, Stephan était
présidente de la Störfall-Kommission allemande, une association d'experts pour
les questions de sécurité de l'industrie et également pour les conséquences et
la prévention des accidents chimiques. Fin juillet 1999, elle était la seule
spécialiste en Allemagne à avoir accepté, à la demande du World Wide Fund For
Nature (bureau du WWF à Vienne), de visiter les sites chimiques détruits en
Serbie et de rédiger une expertise sur les aspects médicaux et
environnementaux.
Presque
simultanément, des spécialistes de l'agence des Nations unies pour
l'environnement (Unep), dirigée à l'époque par Klaus Töpfer, ont examiné sur
place les dégâts causés par les attaques chimiques, y compris des experts de
l'agence régionale pour l'environnement du Brandebourg. Mais à la fin, dans
leur rapport, ils ont tenu la balle à plat en faveur de l'OTAN et ont déclaré,
en conclusion de leurs analyses, que la plupart des "pollutions"
causées par les produits chimiques déversés et brûlés étaient des sites
contaminés datant d'avant la guerre. (Comme quoi on est toujours bien servis
par soit même)
Ursula
Stephan, en revanche, a déclaré que l'ampleur de la destruction, de la
pollution du sol et surtout des nuages de gaz toxiques à grande échelle était
un "incident exceptionnel" selon les lois allemandes très strictes.
Pour ainsi dire comme une super-GAU. C'est-à-dire comme une catastrophe hors de
contrôle, pour l'ampleur de laquelle il n'existe aucune expérience, aucune
prévisibilité, aucune possibilité de préparation et donc aucun scénario de
défense. Comparable à Tchernobyl ou Fukushima.
Selon les
experts, 78.000 tonnes de carburants explosifs et de missiles brûlés et les gaz
d'échappement de plus de 150.000 heures de vol des avions de bombardement et
des missiles de croisière ont libéré, en plus de tous les produits chimiques,
plus d'un milliard de mètres cubes de substances polluantes pour l'air. Cette
quantité totale de dioxyde de carbone, d'oxydes d'azote et d'hydrocarbures
imbrûlés a été la plus grande contribution à la pollution de l'air et à l'effet
de serre depuis la guerre du Golfe. "Celui qui s'en prend à l'industrie
chimique", a déclaré Mme Stephan en 1999 dans le magazine environnemental
"Ozon" de l'ORB, "sait ce qu'il fait".
Déjà
pendant les attaques aériennes, Knut Krusewitz, professeur d'université
berlinois en planification environnementale, avait lui aussi qualifié ces
frappes contre les centres chimiques de guerre environnementale d'un genre
nouveau, par laquelle l'OTAN contournait délibérément l'interdiction des armes
chimiques à Genève et violait la convention Enmod de l'Assemblée générale des
Nations unies de 1978, selon laquelle "les techniques de modification de
l'environnement qui ont des effets étendus, durables ou graves" sont
interdites comme moyen de guerre. Pourtant, jusqu'à aujourd'hui, un grand
silence règne sur les conséquences dramatiques de cette première guerre
d'agression de l'OTAN avec la participation de l'Allemagne.
OÙ sont les
accusations et les comparutions devant la CPI ?
La justice
de la CPI est, malheureusement il faut le dire, est sélective et à SENS UNIQUE
!
Le 8 avril
1999, Alexandre Soljenitsyne (écrivain russe et prix Nobel) déclarait à
l'agence de presse Tass qu'il signait le manifeste "Les Européens veulent
la paix !". Il apportait ainsi son soutien au comité international
"Non à la guerre". Il avait à ce sujet diffusé sa propre déclaration
complémentaire qui disait :
« Après
avoir jeté les Nations unies à la poubelle et foulé aux pieds leur charte,
l'OTAN proclame au monde pour le siècle à venir une vieille loi - celle de la
jungle : le plus fort a toujours raison. Dépasse l'adversaire que tu condamnes
dans la violence - même si c'est au centuple - si ta haute technologie le
permet. Et dans ce monde, on nous invite désormais à vivre… Sous les yeux de
l'humanité, on est en train de détruire un magnifique pays européen, et les
gouvernements civilisés applaudissent. Quand les gens, désespérés, quittent les
abris et forment des chaînes humaines pour sauver les ponts du Danube au péril
de leur vie, n'est-ce pas digne des hauts faits de l'Antiquité ? Je ne vois pas
ce qui pourrait empêcher demain Clinton, Blair et Solana de les exterminer
jusqu'au dernier, par le feu et par l'eau ».
***
La guerre
en Ukraine est réellement un désastre, pour tout le monde. Pourtant cette
guerre n’est qu'un des champs de bataille d’une guerre globale qui entre dans
sa phase chaude. En « Envahissant » l’Ukraine, le président Vladimir
Poutine a clairement frappé au cœur. Cette attaque est comme un coup de poing
dans la figure d’un boxeur. Le coup a tellement surpris les Occidentaux, qui
depuis des décennies s’étaient habitués au fait que leurs désirs devenaient « réalité »
et que leur « domination » soit simplement acceptée.
Des deux
côtés des gens, civils et militaires meurent, souffrent, sont blessées
physiquement et mentalement, tout ceci est à respecter. Cependant il faut impérativement
sortir des récits de guerre déséquilibrés, manichéens, propagandistes, qui génèrent
une forme de « réalité » fictive, une « hyperréalité », une
« réalité de situation » dans laquelle l'opinion publique est plongée
dans un climat de mensonge, de distorsion, de tension permanente dont le but
avoué est de faire accepter de nouveaux sacrifices, de nouvelles privations de
liberté. Une approche qui a été testée avec succès lors de la pandémie et
appliquée selon un scénario de guerre.
OUI nous
sommes en Guerre !