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Thursday, April 28, 2022

2022.04.28 - Petit coup de gueule

 Petit coup de gueule

L'Occident prend des décisions tellement épouvantables que toute cette affaire est devenue massivement incontrôlable et qu'il ne contrôle absolument plus rien.

L'Occident est moralement et intellectuellement en faillite.
La Führerin de toutes les Europes, Ursula Von der Leyen, semble être en roue libre et me semble avoir perdue tout bon sens. Il n’y a rien de grand à attendre de la bande de crétins dirigeant l’Europe. Se soumettre au diktat US, s’autodétruire pour l’avantage des USA est la seule chose qu’ils sachent faire.

L'OTAN pourrait mettre fin à cette situation en déclarant que l'Ukraine ne sera jamais autorisée à rejoindre l'OTAN ou l'UE. Elle pourrait facilement accepter que la Crimée fasse partie de la Russie, tout comme la région du Donbass, puisque les référendums vont de toute façon dire oui. Ce n'est pas vraiment un problème. Mais non. Ils sont remplis d'une telle haine qu'ils ne peuvent pas prendre de décisions raisonnables, quelles qu'elles soient.

Dieu sait à quoi la Pologne pense jouer.
N’oublions pas que la Pologne joue dans cette affaire son propre jeu et ne désire rien de moins que « d’annexer » une partie de l’Ukraine (cela qui ne devrait pas vraiment être apprécié à Bruxelles). L'entrée de troupes polonaises en Ukraine occidentale offrirait quelques scénarios intéressants… Bien sûre que cela aurait la dénomination : « Intervention Humanitaire » (occidentalisme, illusion et fausse vérité oblige), même si l’objectif est la « récupération » de territoire perdu…

Intéressant seront à ce moment là les contorsions diplomatiques européennes de la Führerin de toutes les Europes, de Monsieur Borell et d’autres grands moralisateurs.

Ce qui sera également très intéressant à voir ce seront les réactions des Nationalistes Ukrainiens qui haïssent les Polonais au moins autant si pas plus que les Russes, donc la situation ne serait pas forcément pacifique, ce sera donc probablement une provocation pour les Ultra-Nationalistes, en particulier ceux qui se trouvent actuellement en Pologne … avec toutes les sorties possibles.

Quoi qu'il en soit, la situation est parfaite pour une escalade vers on ne sait quel sommet qui se terminerait par le fait que l'Europe et le monde n’aurait rapidement plus le temps de s'inquiéter du réchauffement climatique.

2022.04.28 - Pensées sur l’Occident et autres broutilles…

 

2022.04.28 - Pensées sur l’Occident et autres broutilles…

 

Ce groupe de pays connus sous le sigle « Occident » …

- ces pays Occidentaux représentant un peu moins que 14% de la population mondiale et se déclarant eux même être la « Communauté International », prétendant représenter le sommet de la « Civilisation Humaine », se targuant d’êtres des Nations souveraines : cette souveraineté n’étant qu’une feuille de vigne cachant la réalité qui est que toutes ces Nations ne sont que des Satrapies de l’Empire anglo-américain, leurs dirigeants, leurs chefs de gouvernements, ne sont en réalité rien d’autres que des administrateurs coloniaux de l’Empire. Ces pays Occidentaux s’arrogeant le droit de décider unilatéralement de ce qui est le « Droit International » et quelles sont les « Règles morales et éthiques » globales en vigueur, (naturellement « obligatoirement » valable pour tout autres Pays, Nations et Peuples) … prétendant détenir un « Droit Moral Supérieur » … en fait de décider de ce qui est « Juste ou Faux », de ce qui est « Bon ou Mauvais », ces pays Occidentaux ne sont en réalité qu’un ramassis de Nations dépravées, dégénérées et hypocrites.

Sur leurs drapeaux ils portent fièrement les plastrons « Démocratie », « Paix », « Justice », « Droit de l’Homme », « Globalisme et Libre échange ». Mais qu’en est-il en réalité ?

Empire Perse, Empire Romain, Empire Mongol et une multitude d’autres Empire ont par le passé conquis de grand territoire… Mais tout cela est le passé, le Temps des Empire est révolue, du moins c’est ce que l0on essai de nous insuffler, de nous faire croire ; de nos jours des Nations indépendantes et Souveraines choisissent librement leur chemin politique, sociétal et culturel …
Ah bon !
Et bien NON les empires n'ont pas disparu. Alors que le monde devient de plus en plus conscient des méfaits de ce nouvel Empire, les créateurs d’Empire sont juste devenus plus sournois et plus méchants. Dans le passé les empires s’embarrassaient peu avec la « Légalité », ils avaient l'habitude de conquérir ouvertement des territoires étrangers parce qu'ils voulaient les posséder. Ils avaient l'habitude de clouer ceux qui les défiaient à un morceau de bois ou de les pendre en public, de nos jours ils doivent passer par tout un processus de guerre plus ou moins légale, sont obligés de prétendre qu'il s'agit de "liberté, de justice, de démocratie, de droits de l’Homme".

***

La guerre en Ukraine est-elle une bonne Guerre ?

Bien sûre que NON !

Aucune Guerre n’est bonne ! Pourtant certaines Guerres sont nécessaires et justifiées, et là OUI la Guerre en Ukraine est justifiée. Il est clair que l’armée ukrainienne préparait une offensive en vue de récupérer les territoires autonomes de Donbass. Il est également clair que les « Unités du SBU » et autres « Unités Spéciales » ukrainiennes (que l’on peut aisément comparer à la « Gestapo » et aux « Waffen SS » et autres troupes spéciales du troisième Reich) auraient sans hésitations pratiqué un « Nettoyage Ethnique », avec la bénédiction des têtes pensantes et moralistes Occidentales.

Et soyons très clair, pour que la Russie (post Union Soviétique), dans le domaine « Crimes de Guerre », arrive à un casier judiciaire aussi chargé que celui des pays Occidentaux il faudra de longues années d’interventions militaires tous azimuts.

Quant aux accusations directes de « Crimes de Guerre » contre le Président Vladimir Poutine on ne peut que sourire.

A propos, petite question au sujet d’interventions militaires occidentales, hypocritement nommées « Interventions Humanitaires » … les dirigeants politiques et militaires des pays membres de l’OTAN, les généraux commandant les forces armées nationales des pays membres de l’OTAN, tous ces gens criant au loup et accusant la Russie et le Président Vladimir Poutine de tous les maux, vices et crimes, ne sont-ils pas eux même des « Criminels de Guerre » ?

Où étaient les accusations de « Crimes de Guerre » contre les dirigeants occidentaux lors de la Guerre d’Agression contre la Serbie (Yougoslavie) ? …

Souvenons-nous des faits : Le 24 mars 1999, l'OTAN avait lancé sa guerre aérienne contre la Serbie. Pendant soixante-dix-huit jours, l'OTAN a bombardé des hôpitaux, des écoles, des usines hydrauliques et des usines chimiques serbes sans mandat de l'ONU. Donc suivant le droit international une Guerre d’agression illégale. Pour les dirigeants des pays membres de l’OTAN il était urgent d'intervenir pour éviter un "nettoyage ethnique", de nouvelles "expulsions" et une "catastrophe humanitaire". Ces affirmations ont été réfutées depuis longtemps, comme l'a déjà confirmé à maintes reprises l'ancien lieutenant-colonel Jochen Scholz, ancien conseiller auprès de l'inspecteur général de la Bundeswehr au ministère de la Défense. Jusqu'au dernier jour avant l'attaque, les rapports de situation de l'Office de renseignement de la Bundeswehr destinés aux députés du Parlement ne parlaient que d'une guerre civile sanglante entre les soldats de l'UCK et l'armée serbe…

Dans un film d'Arte de l'ORB de l'été 1999, réalisé par Sascha Adameck et intitulé « Bombes sur les usines chimiques », le général britannique et ancien commandant de la force de protection des Nations unies en Bosnie, Michael Rose, expliquait : « L'objectif était de mettre hors d'état de nuire et de détruire la machinerie militaire de Milošević. Mais cela s'est soldé par un échec. On a alors élargi la liste des cibles à ce qu'on appelle les cibles civilo-militaires, c'est-à-dire les ponts, les routes, l'approvisionnement en électricité, les hôpitaux et même les stations de télévision ».

L'OTAN a délibérément attaqué des hôpitaux, des écoles, des monastères et des entreprises industrielles civiles.

L'OTAN a détruit ou endommagé 60 ponts, 110 hôpitaux, 480 bâtiments scolaires, 365 monastères, le centre de télévision, l'approvisionnement en électricité et en eau, 121 entreprises industrielles. 2500 personnes ont trouvé la mort. Outre l'utilisation de plus de 30 000 obus à l'uranium sur plus de 80 sites, le bombardement délibéré des grands centres chimiques de Pančevo, Novi Sad et Bor est considéré à ce jour comme un crime de guerre particulièrement cynique.

Le 4 avril 1999, douze jours après le début des frappes aériennes, des missiles ont frappé pour la première fois la raffinerie de Pančevo. La fuite de pétrole a brûlé pendant deux semaines.

Le 6 avril 1999, des bombardiers à longue portée ont attaqué l'ancienne raffinerie de pétrole de Novi Sad. 80 000 tonnes de pétrole se sont déversées et 20 000 tonnes ont brûlé. Un énorme nuage de suie, de goudron, de particules de pétrole, de dioxyde de soufre et d'oxydes d'azote s'est abattu sur la ville.

Les 15 et 18 avril 1999, et même le 8 juin, peu avant le cessez-le-feu, l'OTAN a entièrement détruit le centre chimique serbe de Pančevo. Quelques années auparavant, il avait été modernisé avec l'aide des Etats-Unis. Des missiles guidés ont frappé l'usine d'engrais, la raffinerie de pétrole, l'usine de PVC et, au mètre près, un réservoir encore à moitié plein de 450 tonnes de chlorure de vinyle, le précurseur cancérigène pour la fabrication du PVC. C'était l'un des réservoirs que la direction de l'usine avait encore signalé à l'OTAN comme étant particulièrement dangereux. Bien que 8000 tonnes d'ammoniac aient été transportées en Roumanie à titre préventif, des centaines de tonnes de ce gaz mortel se sont également échappées.

C'est ainsi qu'un nuage de gaz toxique de 20 kilomètres de long s'est répandu pendant plus de dix jours sur les faubourgs de Belgrade, dans les greniers à légumes et à blé de Serbie. 40.000 personnes ont été évacuées. La concentration de chlorure de vinyle à elle seule a parfois atteint 10.600 fois la valeur limite internationale. Lorsque le vent a tourné, le nuage a continué à ramper vers la Bulgarie, la Roumanie et la Hongrie. Même à 550 kilomètres au sud, les scientifiques de la station universitaire grecque de Xanthi ont mesuré des dioxines hautement toxiques et des composés d'hydrocarbures aromatiques polycycliques.

La Serbie compte aujourd'hui le plus grand nombre de cas de cancer du poumon en Europe.

Quelques années seulement après la fin de la guerre, des médecins serbes comme l'éminent oncologue de Belgrade Vladimir Čikarić et la neurologue Danica Grujičić observent déjà une augmentation spectaculaire du taux de cancer et de la mortalité. Aujourd'hui, la Serbie est en tête des pays européens pour le cancer du poumon et du sein. Ce n'est qu'en mai 2018 que des médecins ont pu obtenir du Parlement de Belgrade, orienté vers l'Ouest, la création d'une commission d'enquête sur toutes les conséquences des attaques avec des munitions à l'uranium et sur l'industrie chimique.

Pour la toxicologue Ursula Stephan de Halle/Saale, le bombardement des entreprises chimiques serbes est jusqu'à aujourd'hui une guerre chimique préméditée et impunie qui a fait des milliers de victimes de dommages à long terme en toute connaissance de cause. En 1999, lorsque toutes les associations environnementales allemandes se sont tues sur le sujet, Stephan était présidente de la Störfall-Kommission allemande, une association d'experts pour les questions de sécurité de l'industrie et également pour les conséquences et la prévention des accidents chimiques. Fin juillet 1999, elle était la seule spécialiste en Allemagne à avoir accepté, à la demande du World Wide Fund For Nature (bureau du WWF à Vienne), de visiter les sites chimiques détruits en Serbie et de rédiger une expertise sur les aspects médicaux et environnementaux.

Presque simultanément, des spécialistes de l'agence des Nations unies pour l'environnement (Unep), dirigée à l'époque par Klaus Töpfer, ont examiné sur place les dégâts causés par les attaques chimiques, y compris des experts de l'agence régionale pour l'environnement du Brandebourg. Mais à la fin, dans leur rapport, ils ont tenu la balle à plat en faveur de l'OTAN et ont déclaré, en conclusion de leurs analyses, que la plupart des "pollutions" causées par les produits chimiques déversés et brûlés étaient des sites contaminés datant d'avant la guerre. (Comme quoi on est toujours bien servis par soit même)

Ursula Stephan, en revanche, a déclaré que l'ampleur de la destruction, de la pollution du sol et surtout des nuages de gaz toxiques à grande échelle était un "incident exceptionnel" selon les lois allemandes très strictes. Pour ainsi dire comme une super-GAU. C'est-à-dire comme une catastrophe hors de contrôle, pour l'ampleur de laquelle il n'existe aucune expérience, aucune prévisibilité, aucune possibilité de préparation et donc aucun scénario de défense. Comparable à Tchernobyl ou Fukushima.

Selon les experts, 78.000 tonnes de carburants explosifs et de missiles brûlés et les gaz d'échappement de plus de 150.000 heures de vol des avions de bombardement et des missiles de croisière ont libéré, en plus de tous les produits chimiques, plus d'un milliard de mètres cubes de substances polluantes pour l'air. Cette quantité totale de dioxyde de carbone, d'oxydes d'azote et d'hydrocarbures imbrûlés a été la plus grande contribution à la pollution de l'air et à l'effet de serre depuis la guerre du Golfe. "Celui qui s'en prend à l'industrie chimique", a déclaré Mme Stephan en 1999 dans le magazine environnemental "Ozon" de l'ORB, "sait ce qu'il fait".

Déjà pendant les attaques aériennes, Knut Krusewitz, professeur d'université berlinois en planification environnementale, avait lui aussi qualifié ces frappes contre les centres chimiques de guerre environnementale d'un genre nouveau, par laquelle l'OTAN contournait délibérément l'interdiction des armes chimiques à Genève et violait la convention Enmod de l'Assemblée générale des Nations unies de 1978, selon laquelle "les techniques de modification de l'environnement qui ont des effets étendus, durables ou graves" sont interdites comme moyen de guerre. Pourtant, jusqu'à aujourd'hui, un grand silence règne sur les conséquences dramatiques de cette première guerre d'agression de l'OTAN avec la participation de l'Allemagne.

OÙ sont les accusations et les comparutions devant la CPI ?

La justice de la CPI est, malheureusement il faut le dire, est sélective et à SENS UNIQUE !

 

Le 8 avril 1999, Alexandre Soljenitsyne (écrivain russe et prix Nobel) déclarait à l'agence de presse Tass qu'il signait le manifeste "Les Européens veulent la paix !". Il apportait ainsi son soutien au comité international "Non à la guerre". Il avait à ce sujet diffusé sa propre déclaration complémentaire qui disait :

« Après avoir jeté les Nations unies à la poubelle et foulé aux pieds leur charte, l'OTAN proclame au monde pour le siècle à venir une vieille loi - celle de la jungle : le plus fort a toujours raison. Dépasse l'adversaire que tu condamnes dans la violence - même si c'est au centuple - si ta haute technologie le permet. Et dans ce monde, on nous invite désormais à vivre… Sous les yeux de l'humanité, on est en train de détruire un magnifique pays européen, et les gouvernements civilisés applaudissent. Quand les gens, désespérés, quittent les abris et forment des chaînes humaines pour sauver les ponts du Danube au péril de leur vie, n'est-ce pas digne des hauts faits de l'Antiquité ? Je ne vois pas ce qui pourrait empêcher demain Clinton, Blair et Solana de les exterminer jusqu'au dernier, par le feu et par l'eau ».

***

La guerre en Ukraine est réellement un désastre, pour tout le monde. Pourtant cette guerre n’est qu'un des champs de bataille d’une guerre globale qui entre dans sa phase chaude. En « Envahissant » l’Ukraine, le président Vladimir Poutine a clairement frappé au cœur. Cette attaque est comme un coup de poing dans la figure d’un boxeur. Le coup a tellement surpris les Occidentaux, qui depuis des décennies s’étaient habitués au fait que leurs désirs devenaient « réalité » et que leur « domination » soit simplement acceptée.

Des deux côtés des gens, civils et militaires meurent, souffrent, sont blessées physiquement et mentalement, tout ceci est à respecter. Cependant il faut impérativement sortir des récits de guerre déséquilibrés, manichéens, propagandistes, qui génèrent une forme de « réalité » fictive, une « hyperréalité », une « réalité de situation » dans laquelle l'opinion publique est plongée dans un climat de mensonge, de distorsion, de tension permanente dont le but avoué est de faire accepter de nouveaux sacrifices, de nouvelles privations de liberté. Une approche qui a été testée avec succès lors de la pandémie et appliquée selon un scénario de guerre.

OUI nous sommes en Guerre !