À ceux-là il faut répondre :
« C’est qu’ils étaient du côté de la vie. C’est qu’ils aimaient des choses
aussi insignifiantes qu’une chanson, un claquement des doigts, un sourire. Tu
peux serrer dans ta main une abeille jusqu’à ce qu’elle étouffe. Elle
n’étouffera pas sans t’avoir piqué. C’est peu de chose, dis-tu. Oui, c’est peu
de chose. Mais si elle ne te piquait pas, il y a longtemps qu’il n’y aurait
plus d’abeilles. »
Jean Paulhan - Les abeilles et la
guêpe - Cahiers de la Libération, « L’abeille », n°3, février 1944
No comments:
Post a Comment